LA LEVÉE DES CORPS
En collaboration avec les Archives de l'Etat du Valais
Avec LA LEVÉE DES CORPS, l’artiste poursuit sa recherche autour de la disparition, de la mémoire et des archives et propose dans la Grange de la Ferme-Asile une exposition installative conçue et réalisée in situ. Mandatée par le Service des Archives de l’État du Valais en 2021, la photographe a endossé le rôle d’une archiviste et s’est intéressée pendant deux ans aux dossiers de personnes qui se sont ôtées la vie entre les années 1910 et 1960. Des histoires de suicidé·e·s souvent cachées – ou que l’on s’est forcé·e·s d’oublier – qui, paradoxalement, se retrouvent aux Archives Cantonales dans des traces écrites de levées de cadavres faites par des médecins légistes, d’enquêtes policières ou de rapports de familles. L’artiste s’est plongée dans ces documents non publics, qu’elle a nettoyés, photographiés, numérisés avec l’aide d’une restauratrice. Avec ce projet, Virginie Rebetez sort ces histoires du silence et les met en lumière à travers différents médiums : des photographies, des reproductions d’archives, des vidéos, une sculpture ainsi que différents enregistrements sonores diffusés dans l’espace ou à écouter au casque.
Anne Jean-Richard Largey, Directrice La Ferme-Asile
Vues d'expo © Olivier Lovey
Avec LA LEVÉE DES CORPS, l’artiste poursuit sa recherche autour de la disparition, de la mémoire et des archives et propose dans la Grange de la Ferme-Asile une exposition installative conçue et réalisée in situ. Mandatée par le Service des Archives de l’État du Valais en 2021, la photographe a endossé le rôle d’une archiviste et s’est intéressée pendant deux ans aux dossiers de personnes qui se sont ôtées la vie entre les années 1910 et 1960. Des histoires de suicidé·e·s souvent cachées – ou que l’on s’est forcé·e·s d’oublier – qui, paradoxalement, se retrouvent aux Archives Cantonales dans des traces écrites de levées de cadavres faites par des médecins légistes, d’enquêtes policières ou de rapports de familles. L’artiste s’est plongée dans ces documents non publics, qu’elle a nettoyés, photographiés, numérisés avec l’aide d’une restauratrice. Avec ce projet, Virginie Rebetez sort ces histoires du silence et les met en lumière à travers différents médiums : des photographies, des reproductions d’archives, des vidéos, une sculpture ainsi que différents enregistrements sonores diffusés dans l’espace ou à écouter au casque.